Agroécologie: une transition vers des modes de vie et de développement viables
Cette publication est une contribution collective du Groupe de travail désertification (GTD) portant sur le rôle de l’agriculture dans la préservation de l’environnement et le développement. Elle comprend une synthèse des résultats d’une dizaine de projets conduits auprès de petits paysans des zones sèches des pays du Sud. Les zones sèches représente de l'ordre de 40 % des surfaces émergées de la planète. Parmi les 800 millions d'agriculteurs pauvres, une fraction importante vit dans les zones sèches.
Si les causes climatiques sont des facteurs importants, les activités humaines sont la raison majeure du déclenchement des processus de désertifications sur les terres vulnérables d'après la FAO. On estime que le "coût annuel de la dégradation des terres dans les pays d'Afrique subsaharienne est équivalent à leur croissance agricole".
Dans ce contexte, l'approche et les techniques agroécologiques offrent des réponses intéressantes. D'abord par leur forte capacité de contextualisation dans des environnements diversifiés, par leur faculté à maintenir ou améliorer la fertilité des sols et même de restaurer les sols dégradés, mieux conserver l'eau et s'appuyer sur la biodiversité endogène. Leur prédisposition à marier les connaissances traditionnelles avec les connaissances actuelles et leur potentiel d'appropriation sont aussi des atouts.
La première partie de la publication est fondée sur les connaissances des principaux auteurs et des recherches bibliographiques sur l’agroécologie.
La deuxième partie est constituée de témoignages directs des professionnels en agriculture écologique.
La troisième partie repose sur des sondages effectués auprès des acteurs de l’agroécologie, dans le cadre des activités de solidarité internationale réalisées par des ONG françaises et leurs partenaires du Sud.
Il s'agit de faire apparaître l’agroécologie telle qu’elle est pratiquée et vécue par ceux qui l’ont adoptée.
