Impacts d'une transition mondiale vers l’élevage biologique à faible intensité d’intrants

Étude/Synthèse/Article
Langue(s) : Français
Thématiques : Agriculture durable, Elevage

La FAO présente les premiers résultats d’une modélisation sur l’élevage biologique. L’étude de cinq scénarios permet d’évaluer la durabilité de ce modèle, en termes de disponibilité alimentaire et d’impact environnemental.

Photo © Justine Mounet

Les perspectives de croissance de la population mondiale, l’amplification de la demande de denrées alimentaires d’origine animale et la diminution des ressources naturelles disponibles sont autant de raisons de réduire l’empreinte écologique de la production animale.

La FAO mène la première analyse de l’impact d’une conversion de l’élevage vers des systèmes de production animale à faible intensité d’intrants. Outre ces impacts, l’étude modélise la faisabilité technique et économique de cinq scénarios d’approvisionnement alimentaire.

Principaux résultats :

  • Il est possible de parvenir en 2050 à une production suffisante en calories sans nuire à l’environnement, grâce à une conversion globale vers un système de production animale biologique à faible intensité d’intrants.
  • La transition à l’échelle mondiale vers un élevage n’utilisant pas d’aliments concentrés pour nourrir les animaux permettrait d’accroître la disponibilité alimentaire, de diminuer la pression sur les zones forestières, les gaz à effet de serre, la consommation d’énergie et la toxicité potentielle.
  • Le scénario d’élevage biologique a de nombreux avantages environnementaux mais nécessiterait probablement d’accroître les terres arables exploitées pour satisfaire la demande alimentaire.
  • Aucun scénario ne pourrait s’inscrire dans une perspective durable sans une transition globale vers des régimes alimentaires durables (diminution de la consommation de produits d’origine animale).