Structuration et développement de la filière soja au Burkina Faso
Dans le cadre d'un projet porté par APME2A et le CIDR
La culture de soja apporte aux producteurs un supplément de revenu de plus de 160 000 FCFA par an avec en prime des sols plus fertiles et un aliment riche en protéines pour nourrir les familles.
Champs d'innovation
- Une gouvernance partagée
La gouvernance de l’Esop est partagée entre les organisations de producteurs (OP), l’entreprise (promoteur et personnel) elle-même et les investisseurs externes (opérateurs économiques notamment). Les OP détiennent 40 % du capital, l’entreprise 40 % et les investisseurs externes les 20 % restants. Les grandes lignes et les stratégies de développement de l’Esop sont définies durant les réunions des trois catégories actionnaires.
- Un modèle de contractualisation très bien suivi
En amont de la filière, l’Esop donne des appuis techniques aux producteurs et leur fournit les intrants et outils nécessaires pour produire le soja brut. Une prime au respect des engagements est versée globalement pour l’OP et un responsable moral veille au respect des règles au sein de chaque OP. À la réception du soja, des personnels qualifiés assurent le pesage, le triage et les contrôles qualité. Ils mettent ensuite en place les outils de traçabilité avant de faire la livraison à la Société industrielle de l’agroalimentaire pour la transformation des oléagineux (Siatol), une usine de transformation basée à Ouagadougou. [...]
Creuser le sujet :
- Témoignage de Modibo Ouedraogo, Reconquête du marché de l'huile au Burkina Faso, 2016
- Rapport, Étude sur la filière soja au Burkina Faso, Kondoudry Nasser Bila, 2009
- Rapport, SIATOL - Evaluation d’impact à 360°, 2016
- Témoignage, Conjuguer efficacité économique et finalité sociale, 2013