Cacao, enfants pris au piège
Synopsis
En 2001, la lucrative industrie du chocolat s'engageait, sous la pression des ONG, à faire disparaître le travail des enfants dans les plantations où elle se fournit en cacao, et ce avant 2006. Dix-huit ans plus tard, cette promesse a-t-elle été tenue ? La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, a déployé de réels efforts pour endiguer un fléau perçu comme une honte dans le pays. Des écoles ont été construites, les cultivateurs formés. Partout à la télévision, des avis rappellent que le travail des enfants est interdit. Pourtant, l’exploitation des enfants n’a pas disparu.
L’avis du comité de sélection
Ce reportage à charge démontre l'inaction des multinationales du cacao dans le respect de leurs engagements vis-à-vis de l'élimination du travail des enfants. En Côte d'Ivoire, le travail des enfants est interdit, lorsqu'il représente l'unique activité des jeunes. Or, en réalité des enfants originaires pour la plupart du pays voisin, le Burkina Faso, sont vendus par leurs parents et réduits en esclavage dans des plantations illégales de cacaoyers. Les images et le récit choquent et nous font prendre conscience de l'importance mais aussi de la difficulté de connaître l'origine de ce que nous consommons. L'enquête montre les relations ambigües entre de grosses coopératives ivoiriennes et des multinationales étrangères (Cargill par exemple). Ce documentaire interroge les moyens possibles pour permettre une meilleure rémunération des paysans du Sud. Le commerce équitable est évoqué comme piste de solution bien que la traçabilité du cacao soit parfois difficile à vérifier. Un temps de contextualisation est à prévoir en amont ou en aval de la projection. Tout public à partir de 15 ans.
Distinctions
PALESTINE / GAZA, Special Jury Prize, Jerusalem International Film Festival, 2018
BANGLADESH / DHAKA, Documentary Award (Special Mention), Dhaka International Film Festival, 2019
Pour commander et négocier les droits du film, contactez : Premières Lignes Télévision.
En-dehors de la période du Festival, le film peut être projeté dans le monde entier, selon les modalités suivantes :
- Droits de projection pour une séance publique au cinéma dans un cadre commercial (billetterie CNC) ?
Visa CNC temporaire à demander auprès de la CNC. Droits à négocier avec Premières Lignes Télévision.
- Droits de projection pour une séance publique hors cinéma dans un cadre commercial ?
Tarif à négocier au cas par cas avec Premières Lignes Télévision.
- Droits de projection pour une séance publique au cinéma dans un cadre non commercial (prix d’entrée nul ou couvrant seulement les frais d’organisation) ?
Oui, 10 euros. A valider avec Premières Lignes Télévision.
- Droits de projection pour une séance publique dans un lieu autre qu’un cinéma, dans un cadre non commercial (prix d’entrée nul ou couvrant seulement les frais d’organisation) ?
Oui, 10 euros. A valider avec Premières Lignes Télévision.
- Droits de projection pour une séance dans un cadre scolaire (usage strictement réservé aux élèves sans publicité extérieure) ?
Oui, gratuit. A valider avec Premières Lignes Télévision.
Versions disponibles : français et anglais