Le rôle de l’aide publique au développement dans le renforcement des États et de citoyennetés
Au cours des années 2000, l’État comme acteur central et incontournable du développement a connu un regain de légitimité, les organisations de la société civile et le secteur privé ne pouvant être efficaces sans un État fort.
La Déclaration de Paris, adoptée par les principaux bailleurs de fonds en mars 2005, affiche le renforcement et la reprise de leadership des États comme objectifs prioritaires de l’aide publique au développement (APD). Mais comment l’APD peut-elle contribuer à ce renforcement des États ?
Pour approfondir ce sujet, un atelier-débat a été organisé par le groupe de travail sur « l’efficacité de l’aide », composé de représentants d’ONG et de chercheurs. Les débats étaient structurés autour de trois questions articulées entre elles : i) la caractérisation des États africains à travers une mise en perspective historique longue, ii) la nature de la modernisation observée dans ces États et son lien éventuel avec le processus de démocratisation et d’émergence d’une société civile active et iii) le rôle de l’APD et son positionnement par rapport au renforcement de l’État et/ou la société civile.